
Vrt Tuileries
Terasa Feuillantovih avant la construction de la rue de Rivoli
L'ouverture de la rue de Rivoli est intimement liée à un projet ancien : relier le Palais du Louvre au Palais du Louvre et aux Tuileries et délimiter l'immense bâtiment qui serait créé par une large avenue qui l'isolerait des immeubles voisins.
Le 9 octobre 1801, Napoléon ordonne l'ouverture de la rue de Rivoli et des rues avoisinantes.
Les expropriations et les démolitions commencent en 1802. A partir de 1803, la nouvelle rue de Rivoli va de la Concorde à la rue de l'Échelle, longe le jardin des Tuileries, le palais éponyme et le Louvre. En 1804, à l'occasion du sacre de l'empereur Napoléon Ier, la rue est pavée. Face aux deux palais, les architectes Percier et Fontaine imaginent d'imposants édifices aux façades régulières soutenues par une série d'arcades.
Ces immeubles cossus, entièrement construits en pierre de taille, n'ont pas vocation à abriter de petits commerces, surtout s'ils sont bruyants ou "risqués".
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© Bibliothèque nationale de France
La rue de Rivoli, placée sur la terrasse des Feuillants aux Tuileries, figurait déjà dans le plan issu des travaux de la Commission des Artistes à la Révolution (1794).
Elle fut commencée en 1802. Partiellement achevée en 1835, elle fut reconstruite en 1855 sous Napoléon III. complété. Avec une longueur de 3070 m, c'était l'une des voies les plus longues de la capitale.
La rue fut nommée Rivoli en 1804, après la victoire que Bonaparte remporta les 14 et 15 janvier 1797 près de Rivoli en Italie.
Ancien projet
L'ouverture de la rue de Rivoli est intimement liée à un projet ancien : relier le Palais du Louvre au Palais du Louvre et aux Tuileries et délimiter l'immense bâtiment qui serait créé par une large avenue qui l'isolerait des immeubles voisins.
Le 9 octobre 1801, Napoléon ordonne l'ouverture de la rue de Rivoli et des rues avoisinantes.
Les expropriations et les démolitions commencent en 1802. A partir de 1803, la nouvelle rue de Rivoli va de la Concorde à la rue de l'Échelle, longe le jardin des Tuileries, le palais éponyme et le Louvre. En 1804, à l'occasion du sacre de l'Empereur Napoléon IerEst, la rue est pavée.
Face aux deux palais, les architectes Percier et Fontaine imaginent d'imposants édifices aux façades régulières soutenues par une série d'arcades. Tout dedansPierre taillée, ces immeubles de standing ne sont pas conçus pour accueillir de petites entreprises, surtout s'ils sont bruyants ou "risqués".
Une rue pour les promeneurs
Par arrêté du 1EstFloréal, X an de la République (21 avril 1802), à savoir, prescrit : « Les maisons ou boutiques qui seront bâties sur cette propriété ne devront pas être habitées par des artisans et ouvriers qui travaillent avec des marteaux. Ils ne peuvent pas non plus être conservés par les bouchers ou charcutiers, pâtissiers ou autres artisans dont le travail nécessite l'utilisation d'un four. D'autre part, la rue de Rivoli est une invitation à la promenade pour tous : « Les arcades couvertes, ouvertes à tous les temps et accessibles au public, offrent aux visiteurs du jardin un refuge sûr et confortable contre les orages imprévus qui si commun dans la belle saison en Espagne."

Grands magasins du Louvre
A la fin de l'Empire, la rue de Rivoli n'était limitée que par les parties à arcades (construites avant la construction des étages) et quelques rares immeubles. En 1813, Chateaubriand n'y voit "que des arcades élevées par le gouvernement et quelques hautes maisons çà et là, avec leurs recoins latéraux en pierre d'attente". Pour Fontaine, cette lenteur est un échec ; Il écrivit dans son journal en 1816 : « Afin d'exploiter la terre, le domaine subit partout la construction de casernes et d'écuries rattachées aux immeubles, et la plus belle rue de Paris est maintenant un lieu gênant qui ne se représente pas. ." aux yeux, ce n'étaient que des murs abandonnés, des échafaudages abandonnés et tout le désordre de la décomposition et de la destruction sans les couleurs respectables de cette époque.
Mais petit à petit, la nouvelle rue attire les clients. Les travaux se poursuivent dans les années qui suivent la chute de l'Empire, notamment sous la Seconde République (1848-1852). Mais avec Haussmann, le chantier est vraiment terminé. La rue de Rivoli va perdre sa belle unité : au-delà de la rue du Louvre à l'est, sur 2 km, les immeubles ne respectent plus les normes imposées par Percier et Fontaine et adoptent l'aspect tout aussi uniforme des immeubles haussmanniens. Les immeubles prestigieux qui s'y trouvent (Hôtel et Grands Magasins du Louvre, Hôtels Continental, Meurice, Samaritaine, etc.) renforcent la notoriété grandissante de la rue.
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Grand Hotel du Louvre
A la fin de l'Empire, la rue de Rivoli n'était limitée que par les parties à arcades (construites avant la construction des étages) et quelques rares immeubles. En 1813, Chateaubriand n'y voyait « que des arcades élevées par le gouvernement, et çà et là une maison, avec des évidements latéraux de pierres en attente ». Pour Fontaine, cette lenteur est un échec ; Il écrivit dans son journal en 1816 : « Afin d'exploiter la terre, le domaine subit partout la construction de casernes et d'écuries rattachées aux immeubles, et la plus belle rue de Paris est maintenant un lieu gênant qui ne se représente pas. ." aux yeux, ce n'étaient que des murs abandonnés, des échafaudages abandonnés et tout le désordre de la décomposition et de la destruction sans les couleurs respectables de cette époque.
Mais petit à petit, la nouvelle rue attire les clients. Les travaux se poursuivent dans les années qui suivent la chute de l'Empire, notamment sous la Seconde République (1848-1852). Mais avec Haussmann, le chantier est vraiment terminé. La rue de Rivoli va perdre sa belle unité : depuis la rue du Louvre vers l'est, sur une longueur de 2 km, les immeubles ne respectent plus les normes fixées par Percier et Fontaine et prennent l'aspect tout aussi uniforme des immeubles haussmanniens. . Les immeubles prestigieux qui s'y trouvent (Hôtel et Grands Magasins du Louvre, Hôtels Continental, Meurice, Samaritaine, etc.) renforcent la notoriété grandissante de la rue.
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Des débuts difficiles
Mais ces restrictions découragent les acheteurs potentiels. A la fin de l'Empire, la rue de Rivoli n'était limitée que par les parties à arcades (construites avant la construction des étages) et quelques rares immeubles. En 1813, Chateaubriand n'y voit "que des arcades élevées par le gouvernement et quelques hautes maisons çà et là, avec leurs recoins latéraux en pierre d'attente". Pour Fontaine, cette lenteur est un échec ; Il écrivit dans son journal en 1816 : « Afin d'exploiter la terre, le domaine subit partout la construction de casernes et d'écuries rattachées aux immeubles, et la plus belle rue de Paris est maintenant un lieu gênant qui ne se représente pas. ." aux yeux, ce n'étaient que des murs abandonnés, des échafaudages abandonnés et tout le désordre de la décomposition et de la destruction sans les couleurs respectables de cette époque.
Mais petit à petit, la nouvelle rue attire les clients. Les travaux se poursuivent dans les années qui suivent la chute de l'Empire, notamment sous la Seconde République (1848-1852).
Mais avec Haussmann, le chantier est vraiment terminé. La rue de Rivoli va perdre sa belle unité : depuis la rue du Louvre vers l'est, sur une longueur de 2 km, les immeubles ne respectent plus les normes fixées par Percier et Fontaine et prennent l'aspect tout aussi uniforme des immeubles haussmanniens. . (lien vers le forum). Les immeubles prestigieux qui s'y trouvent (Hôtel et Grands Magasins du Louvre, Hôtels Continental, Meurice, Samaritaine, etc.) renforcent la notoriété grandissante de la rue.
FAQs
Qui a construit la rue de Rivoli ? ›
la rue de Rivoli en 1900
Le percement de la rue de Rivoli (initialement rue impériale) fut décidée en vertu d'un arrêté du 17 vendémiaire, an X (9 octobre 1801), selon le projet des architectes Charles Percier (1764 - 1838) et Pierre Fontaine (1762 - 1853) .
Avec 3 070 m de long, c'était l'une des voies les plus longues de la capitale. Le nom de Rivoli est donné à la rue en 1804, après la victoire remportée par Bonaparte à Rivoli en Italie, les 14 et 15 janvier 1797.
Qui a le droit de circuler rue de Rivoli ? ›Car depuis la crise sanitaire et la mise en place de la coronapiste rue de Rivoli, cet axe est devenu une grande piste cyclable bi-directionnelle, protégée des voitures. Seule une unique voie de circulation, désormais réservée aux bus et aux taxis, a été sanctuarisée.
Où commence la rue de Rivoli ? ›Situation | |
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Début | 45, rue François-Miron et 1, rue de Sévigné |
Fin | Place de la Concorde et 2, rue Saint-Florentin |
Morphologie | |
Longueur | 3 070 m |
La rue n'a pas beaucoup inspiré les historiens, bien qu'elle soit depuis l'origine de la ville un élément constituant fondamental. La rue est d'abord un espace aménagé, bordé des immeubles qui sont le cadre de vie habituel. Elle est ensuite le lieu privilégié des échanges, du commerce et des solidarités de voisinage.
Quelle est la rue la plus ancienne de Paris ? ›La rue Saint Jacques ( avec la rue des deux ponts) serait la rue la plus ancienne de Paris. Au n° 27 se trouve le cadran solaire de Salvador Dali.